Ce sont des mouvements qui imitent de plusieurs façons les mouvements que font les bébés et les jeunes enfants naturellement et automatiquement lorsqu'ils grandissent. Un des objectifs du BRMT est de magnifier les sensations de mouvements avec comme cadre de référence les patrons propres au développement psychomoteur :
les Réflexes.
Appelés aussi Réflexes archaïques, ceux sont des programmes moteurs essentiels à notre survie et à notre développement physique, intellectuel et émotionnel. Ils sont là pour nous accompagner au quotidien et nous procurer bien-être, aisance et succès dans nos activités de chaque instant qu'elles soient physiques, cognitives ou émotionnelles.
Des milliers d'élèves certifiés BRMT par
le Dr Harald Blomberg
Les réflexes primitifs procurent sécurité, détente, assurance, confiance, audace, joie
C'est un programme constitué de schémas moteurs innés spécifiques. Ils font partie de notre héritage ancestral et sont la base sur laquelle nous nous construisons et nous organisons. Ils créent un ensemble d'éléments physiques, chimiques, thermiques, propre à chacun de nous. Ils facilitent nos apprentissages.
Après leur apparition, chacun de ces réflexes a une phase d'activation, puis d'inhibition laissant place aux réflexes posturaux. Ils sont présents depuis la phase intra-utérine jusqu'à l'âge de 3 ans.
Le saviez-vous ? Bébé prend part à sa naissance !
Les réflexes primitifs ou réflexes archaïques sont pleinement actifs à ce moment là. Bébé doit positionner sa tête en bas, ramper dans le canal utérin, se faufiler puis encore ramper pour apparaître. C'est encore grâce aux réflexes qu’il lui sera possible, alors qu'il arrive dans un environnement nouveau, de se hisser vers le sein de sa mère pour têter, se nourrir et rencontrer son regard.
Le bon déroulement de la naissance apportera à bébé une base solide pour sa construction future !
L'importance du développement moteur de l'enfant
Dans la matrice, le fœtus a été capable de contrôler ses mouvements, de sucer son pouce, de jouer avec son cordon ombilical, de tourner dans cet espace étroit.
Lorsqu'il nait, le bébé est complètement impuissant et doit reprogrammer ses sens vestibulaires et kinesthésiques ainsi que son cerveau pour fonctionner dans les différentes conditions de gravité sur terre.
Ceci est amené par un travail de mouvements effectués l'un après l'autre. Ces mouvements sont involontaires, ceux sont les réflexes archaïques ou réflexes primitifs.
Au début ces mouvements sont maladroits. Avec la pratique, ils deviennent plus accomplis jusqu'à ce que le bébé passe à un autre mouvement.
Le bébé suit un programme intérieur de développement moteur et d'intégration de ses réflexes . La répétitions et le rythme, sont des éléments importants dans le développement du mouvement, comme par exemple rouler les fesses d'un côté et de l'autre en étant sur le ventre ou se balancer en étant sur les mains et les genoux etc...
Grâce à tous ces types de mouvements rythmiques, la colonne vertébrale et les articulations du bébé apprennent à travailler ensemble. Cela va lui permettre de se lever sur les mains et les genoux et finalement se mettre debout en gardant sa stabilité et son équilibre pour marcher, courir, sauter et grimper. Si sa colonne vertébrale et ses articulations n'apprennent pas à coopérer dans une position correcte, cela peut entraîner des tensions musculaires. Sauter d'importants stades de développement moteur n'affectera pas seulement les capacités motrices de l'enfant, mais également son développement émotionnel et cognitif.
Comment survient ce processus
Ce processus ne survient pas tout seul. Le cerveau a besoin de stimulations par les sens pour que les connections neuronales et la myélinisation se mettent en place, spécialement une stimulation par les sens de l'équilibre, tactile et kinesthésique. Le bébé obtient ce type de stimulations lorsqu'il est touché et bercé par ses parents et en faisant continuellement des mouvements rythmiques tout seul.
Un manque de stimulations pourra faire apparaître chez l’enfant des troubles de l'attention tda, avec ou sans hyperactivité tdah, des troubles dyslexiques, des problèmes émotionnels, des difficultés d'apprentissages etc...
Ces mouvements se développent dans un certain ordre, en accord avec un programme inné qui peut comporter quelques variations individuelles.
La bonne évolution des réflexes archaïques permet au bébé de :
- Tenir sa tête, regarder devant lui (maîtrise des muscles de la nuque),
- Se déplacer : Rampé, marche à quatre pattes puis debout
- Acquérir les apprentissages les plus fins comme le langage, la lecture, l'écriture...
Si ces réflexes ne s’intègrent pas, ils peuvent devenir persistants et parasiter l’enfant dans son développement ne lui permettant pas de mettre en place des comportements de coordination volontaires et de motricité fine ni d'avoir une capacité d'apprentissage ainsi qu'un équilibre émotionnel optimaux.
Quelles sont les conséquences de réflexes non-intégrés ou encore actifs
L’enfant dont les réflexes ne se sont pas développés à temps ou ne se sont pas intégrés va manquer de fondations solides pour effectuer certaines activités et par conséquent rencontrer des difficultés dans ses apprentissages.
Il mettra en place des compensations qui perturberont son comportement. Savoir les détecter c'est identifier le besoin de travail sur les réflexes primitifs.
Exemples de compensation et de comportements perturbés :
- Tenir son crayon de manière crispée
- Posture affalée sur la table
- Difficulté à rester assis tranquillement, à se tenir droit
- Difficulté à maîtriser ses mains (maladresse)
- Se sent maladroit et tombe souvent
- Difficulté de concentration
- A besoin de dormir souvent
- Manque de coordination
- Nombreuses fautes d'orthographe
- Lecture difficile
- Difficultées relationnelles
- Enfant isolé préférant rester seul
- Inversion de lettres ou de sons
- Expression orale ou écrite difficile
- N'aime pas écrire, les lettres sont mal formées, le bras et la main se crispent
- A des difficultés dans les apprentissages des tables de multiplication
Chacune de ces difficultés peut être la conséquence de réflexes persistants. C’est seulement lorsque l’enfant contrôle le mouvement qu’il peut diriger son attention vers d’autres expériences.
Il est bien évident que toutes ces indications ne doivent pas être prises en compte comme des généralités, chaque personne est unique ainsi que son développement.